Mois : février 2022

Le journal d’Aubrac : J’ai supprimé les réseaux sociaux de mon téléphone et… tout s’est bien passé !

J’ai supprimé les réseaux sociaux de mon téléphone et… tout s’est bien passé !

Adolescent de la génération X, j’ai pris conscience de la place importante qu’avaient le téléphone et les réseaux sociaux dans ma vie.

Supprimer les réseaux sociaux, je ne l’ai pas fait du jour au lendemain sur un coup de tête. Depuis un an maintenant, je questionne la place des réseaux sociaux. Je ne postais plus rien depuis longtemps mais mon utilisation journalière était la même. En avril 2021, j’ai supprimé les notifications, d’abord des applications “inutiles” puis Instagram, Snapchat, Twitter et Tiktok.Puis il y a un mois, avec ma meilleure amie, on s’est imposées 10 minutes de réseaux par jour, avec un code que l’on avait chacune sur le téléphone de l’autre. S’il y avait quelque chose d’urgent à y faire et qu’on avait déjà atteint la limite, on s’était créé un mot d’urgence pour que l’autre communique le code. Et on n’a jamais eu à l’utiliser d’ailleurs. Enfin, le 28 novembre, je les ai supprimés et… tout s’est bien passé, enfin presque.

Le journal d’Aubrac: L’ACTU EN 10 MINUTES / Tensions au Kazakhstan

L’ACTU EN 10 MINUTES
Tensions au Kazakhstan

Depuis le 2 janvier des émeutes auxquelles le gouvernement a répondu par la répression secouent le Kazakhstan. C’est une hausse brutale des prix du gaz de pétrole liquéfié (carburant le plus utilisé dans le pays) qui a poussé de nombreux Kazakhstanais à descendre dans la rue. Par ailleurs, « toute hausse de son prix entraîne celle des produits alimentaires, déjà à la hausse depuis le début de la pandémie de Covid-19 » (AFP).Ce type de manifestation, très rare dans ce pays autoritaire, s’est soldée par une répression violente faisant près de 8000 arrestations ainsi que des dizaines de morts dont 12 policiers. Le 5 janvier, l’état d’urgence a été décrété sur tout le territoire par le président Kassym-Jomart Tokaïev, quelques heures après l’annonce de la démission du gouvernement tandis que l’accès à Internet a été suspendu sur le territoire. Le président a lancé un appel à ses alliés, auquel plusieurs ont répondu présent par un envoi de troupes sur le terrain : la Russie ainsi que les autres membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan, tous anciens membres de l’URSS). Suivant l’annonce du limogeage du gouvernement par le président, les revendications des manifestants ont évolué : « En somme, ils demandent l’éviction des forces politiques qui ont dirigé le pays sans véritable opposition depuis l’indépendance du pays en 1991. » note le New York Times. Par ailleurs, « ces émeutes ont indirectement causé une hausse de 8 % des prix de l’uranium, note Bloomberg, qui rappelle que le Kazakhstan est le principal fournisseur mondial et produit 40 % de l’uranium dans le monde. La suspension d’Internet a eu un autre effet sur le bitcoin, puisque le Kazakhstan est le deuxième « producteur » de cette cryptomonnaie. En l’espace de quelques heures, la production a baissé de 12 %. » précise Le Monde.

Sources :
France 24
Le Monde
CAN2022
https://www.lepoint.fr/afrique/can-2022-les-defis-du-cameroun-07-01-2022-2459532_3826.php

Le journal d’Aubrac: Faut-il encadrer ou abolir la prostitution?

Faut-il encadrer ou abolir la prostitution?

Depuis la loi du 13 avril 2016,en France, le client est pénalisé lorsqu’il sollicite, accepte, ou obtient des relations sexuelles en contrepartie d’une rémunération. La sanction est une amende de 1500 euros.Le proxénète, c’est à dire la personne qui aide, assiste, et protège la prostitution d’une personne, ou le gérant d’un lieu qui sert à la prostitution, peuvent être condamnés à des sanctions pénales plus graves, comme l’incarcération. Le but de cette loi est de lutter contre la traite des êtres humains, et accompagner les prostitués vers une porte de sortie. En principe, cette loi vise à aider les prostitués, mais elle les enfonce d’une autre manière. En effet, selon l’association Médecins sans frontières, depuis 2016,

Le journal d’Aubrac: Fast fashion: entre pollution et manque d’éthique, quelles alternatives?

Fast fashion: entre pollution et manque d’éthique, quelles alternatives?

Depuis plusieurs années, la consommation s’est fortement accélérée dans le monde, notamment sous l’influence de la mondialisation. L’industrie de la mode et du textile n’y a donc pas échappé, et comme résultat, elle a aujourd’hui un poids important dans la pollution mondiale. Cette surconsommation de vêtements porte aujourd’hui un nom: la fast fashion. Ensemble, décortiquons cette notion pour tenter d’améliorer l’impact de notre garde-robe sur la planète.

La fast fashion, en français « mode rapide » ou « mode éphémère », désigne la production en masse de vêtements par des producteurs de prêt à porter pour répondre aux tendances actuelles de la mode, souvent à des prix étrangement bas. Ce terme est apparu vers la fin des années 90 avec l’apparition de marques telles que Zara, H&M ou encore Mango. Le mot « fast » décrit bien la situation: chaque année, des marques comme Zara produisent jusqu’à 30 collections par an, au lieu de seulement 3 ou 4 comme c’était encore le cas dans les années 80. Le géant Shein fait lui aussi partie de ces enseignes de fast fashion, avec chaque jour la mise en ligne de plus de 6000 nouveaux vêtements. Vous l’aurez compris, les tendances sont aujourd’hui devenues totalement éphémères: les vêtements ne sont portés que sur une très courte période et sont souvent jetés à une vitesse extrêmement rapide, puisque les consommateurs de fast fashion ne portent leurs vêtements que 4 fois en moyenne, à cause de l’effet de mode. De plus, la production d’une paire de jeans nécessite l’utilisation de près de 7000 litres d’eau, ce qui représente l’équivalent de ce que boit une personne dans le monde occidental en 5 ans.

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